En coulisses – Rencontrez Max Generowicz – Responsable statistique

 Cette année, à l’approche des TGI, vous retrouverez chaque semaine la présentation d’un secteur de préparation du tournoi. Cette semaine, Max Generowicz, jeune tchoukballer genevois, nous décrit sa tâche tout au long de la préparation du tournoi et lors du tournoi lui-même.

Interview réalisé par Grégoire Hürlimann

Peux-tu te présenter?
J’ai découvert le tchouk il y a environ huit ans lors d’un cours de sport à l’école primaire. J’y ai ensuite joué chez les juniors, gravi les échelons, puis joué avec les Geneva Dragons pendant trois ans. J’ai également fait partie de l’équipe suisse M18 pendant quelques années. Actuellement, je joue en Angleterre.

Ma première participation au TGI remonte à il y a cinq ou six ans, en tant que joueur chez les juniors. Par la suite, j’ai commencé à m’impliquer au sein du staff en tant qu’arbitre des tournois juniors.

Quelle est ta fonction actuelle aux Tchoukball Geneva Indoors?
Je suis actuellement le responsable de la section statistiques du tournoi. 

Depuis quand occupes-tu ce rôle?
Je m’occupe de cette section quasiment depuis sa création, c’est-à-dire il y a un peu plus d’une année, même si l’idée circulait depuis un moment déjà.

En quoi consiste ton travail avant, pendant, et après le tournoi?
Avant le tournoi, je dois imaginer un système de prise de statistiques. Ensuite, ce système est testé et peaufiné. Ensuite, j’ai la responsabilité de former les personnes qui vont prendre les statistiques pendant les matchs.

En plus de ce système de prise de données, je dois également organiser la récolte, la sauvegarde et la synchronisation de ces dernières afin qu’elles soient publiées le plus rapidement possible (en direct, idéalement).

Pendant le tournoi, le travail se porte surtout sur la prise des statistiques, mais aussi sur leur diffusion, si possible en direct.

Dès que le tournoi est fini, je fournis d’autres données qui n’ont pas pu être publiées pendant le tournoi, comme par exemple les « boxscores » en 2019.

Quels sont les défis, les moments-clés de ta fonction?
Pour ce rôle, le travail préparatoire est essentiel. Un bon système de collecte de données peut permettre d’avoir des données en direct, et un mauvais risque de mettre en péril le simple fait d’avoir des données à partager. Le défi est de parvenir à assembler toutes ces données en direct avec un petit groupe de personnes. Le moment-clé sera donc véritablement pendant les matchs, lorsqu’il faudra être très concentré sur une longue période.

Avec quels autres secteurs collabores-tu pour réaliser ton travail?
Je collabore beaucoup avec le secteur communication, puisque c’est ce dernier qui va diffuser les statistiques que mon secteur va collecter. Pour cette édition, nous allons collaborer particulièrement avec les commentateurs, afin d’ajouter de la valeur à ce qu’ils disent pendant le match.

As-tu déjà eu une situation particulière, stressant ou touchante que tu aimerais nous partager?
Le secteur statistiques ayant été créé après l’édition 2019, nous n’avons pas encore vraiment vécu de moment lors du TGI en tant que « secteur statistiques ». 

Quel est ton meilleur souvenir des Geneva Indoors?
Comme déjà mentionné, je n’ai pas encore d’expérience avec le secteur statistiques. Néanmoins, je me rappelle très bien de mes années en tant que joueur des Geneva Black Mambas (Genève Espoirs), et de notre belle rivalité avec l’équipe allemande de Weimar.

Les TGI 2021 se rapprochent à grands pas. Après une pause forcée l’an dernier, de quels moments de réjouis-tu particulièrement pour cette édition?
Je pense que de voir des statistiques affichées en images sur le live lors des pauses pour les matchs de demi-finale ou la finale sera le moment où je me rendrai compte que j’aurai réussi ce à quoi je m’étais engagé, et que ce projet statistiques sera bel et bien lancé.