Coulisses – Lucie Courtois – Photographe

Cette année, à l’approche des TGI, vous retrouverez chaque semaine la présentation d’un secteur de préparation du tournoi. Cette semaine, Lucie Courtois, photographe du tournoi, nous décrit sa tâche tout au long de la préparation du tournoi et lors du tournoi lui-même.

Interview réalisée par Grégoire Hürlimann

Peux-tu te présenter?
J’ai découvert le tchoukball en 2014. A l’époque, j’étais gymnaste et le club de tchoukball de ma commune s’entraînait dans le même gymnase. Je voyais de loin les entrainements, mais c’est seulement en février 2015, que j’ai commencé à m’y impliquer en photographiant un tournoi suite à la demande d’une amie.

Aujourd’hui, je suis vice-secrétaire de mon club de tchoukball ainsi que responsable de la communication/photographie de celui-ci.

Quelle est ta fonction actuelle aux Tchoukball Geneva Indoors?
Actuellement, j’assiste Olivier au poste de responsable photographe avec la participation de Laurent Ludi.

Depuis quand occupes-tu ce rôle?
J’ai commencé à m’impliquer dans les TGI en 2016 en tant que photographe officielle pour la fédération française de tchoukball. En 2017, j’ai pris contact avec Olivier pour pouvoir partager mes photos avec le TGI. Et c’est en 2018 que j’ai intégré le comité. Au cours de l’année 2019, Olivier ne pouvant plus s’impliquer autant qu’avant pour des raisons professionnelles, il m’a confié son poste avec le soutien de Daniel Buschbeck et Laurent Ludi.

En quoi consiste ton travail avant, pendant, et après le tournoi?
Mon travail consiste à coordonner les photographes sur l’évènement, c’est-à-dire de les recenser avant les tournois et de savoir qui est disponible sur quel créneau. Toutefois, le gros du travail se fait surtout pendant et après le tournoi pour la récupération des clichés.

Mon secteur réalise des photos pour la Nations Cup, le tournois Open, Elite, juniors et scolaires. Je m’occupe aussi personnellement des photos de groupe à intégrer dans les cadeaux souvenirs.

Quels sont les défis, les moments-clés de ta fonction?
Le principal défi en 2019 était de pouvoir réaliser les photos de toutes les équipes et de les éditer dans les meilleurs délais pour pouvoir me libérer du temps pour photographier les joueurs en plein match.

Avec quels autres secteurs collabores-tu pour réaliser ton travail?
Nous collaborons principalement avec le secteur de la communication qui doit rédiger et surtout illustrer rapidement les communiqués de presse suite aux matchs de la Nations Cup. Nous essayons de leur mettre à disposition le plus rapidement possible les clichés que nous avons pris sur les matchs.

Je collabore également avec Lionel parce que j’ai besoin du plan des matchs pour me préparer aux arrivées des équipes pour les photos. Cela me permet aussi de retrouver très facilement les équipes qui ne sont pas encore passées vers moi.

Et bien entendu, le secteur des cadeaux souvenirs : c’est à eux que je remet l’ensemble des photos d’équipes afin qu’ils puissent préparer les paquets pour chaque joueur.

As-tu déjà eu une situation particulière, stressante ou touchante que tu aimerais nous partager?
Il y a toujours des situations particulières aux TGI, c’est très difficile, dans mon rôle, d’avoir vraiment un planning qui va tenir.

En 2019 j’ai été assez frustrée du manque d’organisation pour la prise des photos d’équipes : j’ai passé plus de temps à attendre les équipes qu’à les photographier. Si bien que je n’ai pas pu être sur les bords des terrains pour photographier les compétitions. Également en 2019, les représentants de la FITB sont venus pour avoir, eux aussi, une photo souvenir.

Quel est ton meilleur souvenir des Geneva Indoors?
Les TGI, ce sont pour moi toujours de très grands moments et de nombreux souvenirs tout aussi merveilleux les uns que les autres. Mais je crois qu’un de mes souvenirs les plus forts était en 2018 à la fin de toutes les compétitions, quand Daniel a convoqué tous les bénévoles sur le terrain central pour nous remercier devant le public. C’est à ce moment-là qu’il a annoncé que je reprenais le rôle d’Olivier en 2019. Pour moi, c’était une certaine fierté et une vraie marque de confiance de la part de Daniel.

Les TGI 2021 se rapprochent à grands pas. Après une pause forcée l’an dernier, de quels moments de réjouis-tu particulièrement pour cette édition?
Em 2020, j’étais présente sur le forum pour faire des photos du plateau. Mais j’avoue que j’ai vraiment hâte retrouver l’ambiance de la Queue d’Arve en Décembre. C’est une période que j’adore, bien que fatigante avant les fêtes de fin d’année, mais ça en vaut vraiment la peine! Chaque moment sur les TGI est unique et je pense qu’ils valent tous la peine d’être vécus, même s’il y a du stress et de la frustration.