En coulisses – Rencontrez Jean-Loup Remolif – Responsable logistique

Cette année, à l’approche des TGI, vous retrouverez chaque semaine la présentation d’un secteur de préparation du tournoi. Cette semaine, Jean-Loup Remolif, homme à tout faire dans le tchoukball genevois, nous décrit sa tâche tout au long de la préparation du tournoi et lors du tournoi lui-même.

Interview réalisé par Grégoire Hürlimann

Peux-tu te présenter ?
Je m’appelle Jean-Loup Remolif, et j’ai découvert le tchoukball en 2000. J’ai disputé mon premier TGI en 2002, et j’y étais déjà bénévole en tant que coupeur de sandwich. Actuellement, je fais partie de l’équipe des Vernier Turtles. Aujourd’hui je fais partie des quelques chanceux qui travaillent à 100% pour le tchoukball.

Quelle est ta fonction actuelle aux Tchoukball Geneva Indoors ?
Je suis le responsable du secteur logistique, la LOG.

Depuis quand occupes-tu ce rôle?
Je l’occupe depuis environ 2016-2017. Mais cela fait depuis 2012 que je m’occupe de tracer les zones, de ranger les drapeaux, de transporter le matériel, etc…

Au début, Laurent et Florian s’occupaient de ce secteur en tant que bénévoles, mais au vu de l’ampleur que l’événement a pris ces dernières années, il a été préférable d’avoir un responsable à plein temps n’ayant pas d’autres obligations professionnelles. J’ai eu la possibilité d’occuper ce poste et je l’ai saisie.

En quoi consiste ton travail avant, pendant, et après le tournoi?
À peu près de tout faire… Avant le tournoi, il faut transformer le centre sportif, donc beaucoup de choses à faire allant de l’installation des terrains à l’installation des drapeaux en passant par la mise en place des cabines commentateurs et médias.

Pendant le tournoi, il s’agit pour nous de transformer les terrains en fonction de chaque catégorie, et de vérifier le bon fonctionnement du matériel technique. On fait aussi de petites réparations ou le réajustement des bâches si nécessaire.

Après le tournoi, notre tâche consiste à tout ranger. Il faut enlever les 7 tonnes de LINO installées sur le sol du Main Field, les 4 tonnes de bâches suspendues, etc…

Quels sont les défis, les moments-clés de ta fonction?
Le défi est de tout recréer et renouveler année après année, en essayant d’apporter des nouveautés pour rendre le tournoi encore plus magique et spectaculaire. Nous avons aussi de grandes responsabilités, puisque la sécurité des joueurs et du public dépend aussi de nous.

Le moment-clé, pour moi, c’est la journée des finales de la Nations Cup. Tous les détails doivent être réglés à la perfection, parce que la qualité de la production vidéo dépend totalement de notre travail.

Avec quels autres secteurs collabores-tu pour réaliser ton travail?
Nous collaborons avec tous les secteurs, puisque, sans nous, ils n’auraient pas de tentes, ni de frigos, ni d’outils, pas de tables, pas de places de stockage et même pas d’électricité. 

As-tu déjà eu une situation particulière, stressant ou touchante que tu aimerais nous partager?
Pendant la manifestation, notre travail consiste justement à gérer des situations imprévisibles. Il nous faut être prêt à tout de 7h à 23h, du mois avant le tournoi jusqu’à ce que le dernier coup de balai soit passé.

Quel est ton meilleur souvenir des Geneva Indoors?
À chaque fois que l’on arrive à la fin du tournoi et qu’il n’y a pas eu de problèmes majeurs. On porte de lourdes responsabilités, en installant par exemple une bâche de plus de 300 kilos au-dessus de 500 spectateurs.

À part ce soulagement de fin de tournoi, je vis beaucoup de moments très chouettes lors de chaque édition des TGI, j’en ai trop pour arriver à n’en citer qu’un.

Les TGI 2021 se rapprochent à grands pas. Après une pause forcée l’an dernier, de quels moments de réjouis-tu particulièrement pour cette édition ?
Je me réjouis de retrouver ces 3 mois sans répit, avec des journées de 15 heures, des semaines de 8 jours, et des choses à faire de tous les côtés. C’est pas la plus belle des vies ça ?